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6 octobre 2005

The Arcade Fire - Funeral

couverture_2Avant de commencer, il est important de préciser que vous n’avez jamais rien entendu de comparable à Arcade Fire, et plus précisément à l’album Funeral. Il peut bien y avoir quelques passages qui font « déjà entendu », mais à l’instar de The Coral, ces gars-là ont une sonorité propre, une identité personnelle bien définie. Et ce qu’ils font, et bien, ça n’a jamais été fait avant.

En réalité, ils avaient sorti un album avant, The Arcade Fire, mais je ne l’ai pas assez écouté pour vous en parler maintenant. J’en ferais peut-être une critique plus tard.

Revenons-en à Funeral. Déjà, rien que le titre nous met en garde : Enterrement. Enterrez tout ce que vous avez pu entendre... bon j’y vais peut-être un peu fort là. :)

Funeral fait partie de ces albums, comme Echoes de The Rapture, ou 2 Many DJ’s, qu’il vaut mieux écouter d’un trait, à ceci près que certaines des chansons peuvent être écouter séparément. Enfin, une seule, véritablement. Mais j’y reviendrai plus tard.

Les trois premiers titres s’enchaînent donc sans problème ; Neighborhood #1 (Tunnels), Neighborhood #2 (Laïka) et Une année sans lumière. A noter qu’à la fin de cette chanson, on assiste à un changement soudain de mélodie, ce qui est inhérent à The Arcade Fire. Cela apporte une certaine variété, un certain rythme, ce qui est loin d’être déplaisant. Ces 12 premières minutes passent donc rapidement, mais préparent en réalité le terrain pour la pièce maîtresse de l’album, Neighborhood #3 (Power Out). Voilà donc la seule chanson qui peut être écoutée indépendamment du reste de l’album. Et quelle chanson ! Elle commence tambour battant (avec d’ailleurs des tambours en fond...), nous accrochant immédiatement, et le rythme ne retombe jamais ; des chœurs viennent rajouter à cela une dimension « épique », et le refrain nous entraîne dans une débauche d’instruments, nous donnant envie de danser tout seul... Bref, un hit, une chanson inoubliable... Une de mes chansons préférées, si ce n’est ma préférée. A partir de ce moment-là, on ne peut s’empêcher d’écouter le reste de l’album d’une oreille différente, surpris par ce Neighborhood #3. Viennent ensuite Neighborhood #4 (7 Kettles), Crown of Love et Wake Up, qui s’enchaînent également sans problème, nous livrant vers la fin des changements de mélodies bienvenues (mention spéciale à Crown of Love). Haïti, reposant mais efficace, a une particularité, c’est qu’une phrase sur deux est en français (le groupe est canadien). Puis viens Rebellions (Lies), l’autre moment fort de l’album. Le mécanisme est un peu le même que Neighborhood #3 : un rythme qui ne retombe jamais, des instruments « inédits », des chœurs... Bref, du Arcade Fire tout craché. Le dernier titre, In the Backseat, sans être inoubliable, est tout à fait dans la veine de l’album, même s’il est un peu éclipsé par l’avant-dernière chanson.

Il est inutile de dire qu’une seule écoute ne servirait à rien. Ce n’est qu’au bout de plusieurs écoutes que l’on se rend compte de toute la puissance de Funeral : et une fois arriver à ce stade, il est impossible d’avoir à nouveau un regard objectif sur la musique. A n’en pas douter, c’est une musique à réveiller les morts...

Note : 5/5

a.f

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Commentaires
L
je connais pas mais ca a l air bien
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